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21 juillet 2017

Assemblée nationale : le grand chamboule-tout

Ces dernières années, le secteur a pu compter sur quelques députés investis et pertinents sur les enjeux du grand âge. Mais la vague de « dégagisme » de l’année 2017 ne les a pas épargnés. Le secteur pourra cependant compter sur des parlementaires aguerris pour piloter la commission des affaires sociales.

Qu’ils ne se représentent pas après plusieurs mandats (Pascal Terrasse) ou qu’ils aient été battus en juin dernier (Joëlle Huillier), il faudra désormais faire sans eux, quand bien même ils n’aient pas démérité. Mais de nombreux nouveaux députés sont néophytes et vont avoir besoin d’exister, notamment en se positionnant sur des sujets, dont celui des personnes âgées. Un renouvellement synonyme de nouveaux regards, ce qui n’est jamais inintéressant.

Brigitte Bourguignon et Olivier Véran aux manettes

Pour ce qui est de la commission des affaires sociales, les députés ont choisi des personnalités expérimentées. Brigitte Bourguignon d’abord, ancienne députée PS du Pas-de-Calais passée chez En Marche, pour laquelle la présidence de la commission est un peu le lot de consolation, après avoir échouée à être élue au perchoir. Mais il ne faut pas s’y tromper, l’ancienne adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer chargée de la santé et de la lutte contre les dépendances, auteure d’un rapport sur le travail social et présidente du Haut conseil du travail social depuis juillet 2016 connaît son affaire.

C’est aussi le cas du rapporteur général de la commission, qui aura la lourde tâche de superviser le PLFSS. Lui aussi ancien socialiste, le neurologue isérois Olivier Véran était le référent « santé » d’En Marche durant la campagne présidentielle. Il a siégé à la commission des affaires sociales de 2012 à 2015 et a été rapporteur du PLFSS en 2014. Un homme expérimenté donc, qui devra cependant remettre son poste en jeu à mi-mandat, tout comme la présidente. Consigne du nouveau groupe majoritaire oblige.


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