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© Patrick Dagonnot

30 septembre 2021

Grand âge : la loi est morte, pas les réformes

Le 8 septembre dernier, devant les traditionnelles Assises nationales des Ehpad, Brigitte Bourguignon actait, sans vraiment le dire, l’abandon définitif de la loi Grand âge pourtant promise depuis juin 2018 par le Président de la République. Et ce n’est pas le PLFSS pour 2022 qui compensera ce recul.

Reportée de semestre en semestre depuis qu’en 2018 Emmanuel Macron l’a promise, la loi Grand Âge s’est fracassée cet été sur les récifs d’un agenda parlementaire plein comme un œuf et d’une volonté politique bien molle. Exit donc cette loi que le Gouvernement promettait pourtant depuis des mois. Enterrement de 1ère classe sans fleurs, ni couronnes. On attendait dès lors que le PLFSS pour 2022 dégage des moyens financiers qui feraient (presque) oublier cette déception. Que nenni. C’est un PLFSS somme toute assez banal (+400 millions de mesures nouvelles) qu’a dévoilé mi-septembre le 1er Ministre. Au menu, 10.000 ETP supplémentaires en Ehpad d’ici 2025 (soit, 1,2 ETP par Ehpad d’ici 4 ans…), le relèvement du temps minimal de présence du médecin coordonnateur (qui ne sert à rien pour qu’on n’en trouve pas) et généralisation en 2023 des astreintes des infirmières de nuit.


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