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17 novembre 2011

L’ACPPA n’a pas le « Sourire »

Des résidents à l’abandon pendant la nuit. L’histoire de la Résidence « Le Sourire », du groupe associatif ACPPA tourne en boucle dans les médias depuis ce jeudi matin 17 novembre. Une histoire pas banale, qui aurait pu extrêmement mal tourner, due, sans doute, à de la négligence, mais aussi à un concours de circonstances ubuesques.

« Des résidents abandonnés en pleine nuit » « Des résidents livrés à eux-mêmes »… ce sont les titres de la presse, ce jeudi 17 novembre, au lendemain d’un fait divers heureusement assez rare en maison de retraite : une absence totale de personnel pendant une partie de la nuit.

C’était hier soir, à Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, à la résidence « Le Sourire », géré par le groupe associatif ACPPA.  

« Des dysfonctionnements et un très malheureux concours de circonstance. » C’est ainsi que Laurentia Palazzo, directeur qualité et communication du groupe ACCPA nous décrit ce matin cette situation totalement inédite dans le groupe. D’abord les dysfonctionnements : l’équipe de jour a quitté les lieux sans se soucier du fait que l’équipe de nuit n’était pas arrivée et sans en prévenir la direction. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le groupe n’avait pas encore entendu les salariés concernés. Ensuite, le concours de circonstance : l’un des deux salariés de nuit, titulaire, avait déposé dans l’après-midi un arrêt de travail, mais sans prévenir personne. L’enveloppe contenant l’arrêt de travail n’a pas été ouverte… Ensuite, le deuxième salarié titulaire avait bien prévenu qu’il sera absent ce soir-là… mais une mauvaise date a été communiquée à son remplaçant, qui, de fait, ne s’est pas présenté ! Tout cela en l’absence du directeur, retenu avec son adjoint en séminaire à l’extérieur.

Ce sont deux résidents, qui, vers 22h, étonnés de se retrouver seuls sans personnel, ont contacté les pompiers, lesquels ont ensuite appelé la police. Prévenu à 23h45, le directeur de l’établissement a dépêché en catastrophe deux salariées remplaçantes, qui ont pris leur poste à 00h30.

Et ce jeudi matin, le groupe ACPPA gère la crise. Chaque résident a été vu par le médecin coordonnateur – a priori, tous vont bien. Ensuite, le groupe prépare des réunions de travail avec l’équipe et des « actions correctives ». « Nous n’avons jamais connu ce genre d’incident dans aucun de nos établissements, rappelle Laurentia Palazzo. Mais ce dysfonctionnement montre clairement que les passations jour/nuit ne sont pas suffisamment formalisées. Nous avons d’ores et déjà décidé d’intégrer ces éléments dans les définitions de fonctions, d’écrire noir sur blanc les obligations de chacun. »

D’autres actions correctives, voire des sanctions, pourront être prises en fonction de l’avancée de l’enquête.


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