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Hugues VIDOR- directeur général d'Adessadomicile, l'un des invités au ministère le 19 février © Patrick Dagonnot - EHPA PRESSE

21 février 2013

Le domicile et les logements foyers au ministère

Après les Ehpad, le domicile et les logements foyers. Michèle Delaunay, la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie, poursuit sa tournée des popotes pour expliquer aux professionnels du grand âge ses projets et sa future loi.
 

L’explication de texte du discours de François Hollande à l’Uniopss le 25 janvier (lire notre actu du 28 janvier) se poursuit au ministère délégué aux Personnes âgées et à l’Autonomie. Après avoir reçu les représentants des Ehpad (lire notre article du 7 février ), Michèle Delaunay a convié, le 19 février, ceux de l’aide et du soin à domicile, des logements foyers et des associations et fédérations de directeurs d’établissements et de services.

« Une première réunion d’introduction », comme le dit Yves Verollet, directeur général d’UNA, avec la ministre qui a présenté son calendrier – une loi bouclée avant la fin de l’année – ses pistes – mais rien de nouveau sous le soleil à ce stade – et échangé avec la quinzaine de participants. Pas grand chose à se mettre sous la dent, donc, si ce n’est que la ministre a réaffirmé son attachement au modèle du Spasad et aux logements foyers, en insistant sur le fait qu’il fallait avoir une conception élargie des résidences intermédiaires et que plusieurs modèles étaient possibles.

Les quatre fédérations associatives d’aide à domicile (ADMR, Adessa Domicile, UNA, Fnafp-CSF) en ont profité pour rappeler leurs inquiétudes sur la situation financière de leurs services – la branche a d’ailleurs publié une déclaration commune, le 15 février, à lire ici. Et, face à une Michèle Delaunay qui évoquait l’idée d’un plan métier pour améliorer la qualification et la professionnalisation du secteur, dans lequel elle intégrait les emplois d’avenir, « nous avons rappelé, explique Hugues Vidor, directeur général d’Adessa Domicile, que nous n’étions pas en retard, que nous menions depuis plusieurs années notre politique de professionnalisation et qu’il ne fallait pas confondre politique d’insertion et politique de l’emploi ». 

 


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