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15 décembre 2021

PPI, polymédication, ça baisse doucement mais surement

Les prescriptions potentiellement inappropriées (PPI) et la polymédication, c’est-à-dire l’utilisation concomitante d’au moins 5 médicaments, sont des maux récurrents du secteur des personnes âgées.

Des fléaux pouvant mener à de nombreux effets indésirables et par voie de conséquence, à des hospitalisations évitables. Néanmoins, il y a des motifs d’espoir car celles-ci semblent connaître une diminution significative. C’est en tous les cas les conclusions d’une étude du Groupement d’intérêt scientifique EpiPhare présentée le 16 novembre, lors des Journées annuelles de la SFGG. Selon les résultats de cette étude, les prévalences de la polymédication et PPI chez les plus de 75 ans, ont diminué progressivement entre 2011 et 2019, passant de 49,6 % à 39,6 %, soit une baisse de 1,2 % par an en moyenne. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance positive, même si elle reste poussive, comme la formation des professionnels de santé sans doute plus sensibles à la qualité des prescriptions, l’utilisation plus importante des logiciels d’aide à la prescription ou les réglementations en vigueur de plus en plus contraignantes. Autant de leviers qui lentement, mais surement, commencent donc à porter leurs fruits.


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