Aide à domicile :financer la qualité plutôt que la quantité
« Les associations doivent passer du statut de prestataire à celui de partenaire », a martelé Hugues Vidor, directeur d’Adessadomicile, lors des Assises nationales de l’aide à domicile, les 25 et 26 décembre derniers. Derrière cette revendication, c’est le fonctionnement de tout un système qui est en jeu. Celui du financement des services d’aide à domicile, associations ou entreprises, par les conseils généraux.
Les départements ont un an de plus pour participer aux expérimentations tarifaires en cours dans le secteur de l’aide à domicile, a indiqué Nathalie Cuvillier, sous-directrice de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
En clair, les conseils généraux ont jusqu’au 31 décembre 2014 pour essayer le financement forfaitaire, plutôt qu’horaire, des services d’aide à domicile. Depuis début 2012, onze départements participent déjà à l’expérimentation, qui s’étend sur trois ans. Vingt autres départements seraient intéressés pour la rejoindre.
Cette prolongation devrait étendre le nombre de départements, conseils généraux et associations participant à ce dispositif. En jeu : le passage d’un système quantitatif, basé sur le nombre d’heures facturées, à un système d’évaluation qualitative de l’offre, sur la base d’un forfait de services offerts.
Hugues Vidor, improvisé porte-parole des fédérations d’aide à domicile à l’occasion des Assises, a demandé que soit rapidement mise en place l’évaluation des expérimentations « pour qu’on puisse passer à l’étape suivante » sans « attendre ceux qui n’y sont pas allés ».
De son côté, Nathalie Cuvillier se félicite que « les expérimentations visent un droit d’accès équitable à l’aide quel que soit le lieu d’habitation de l’usager, qu’elles prévoient une réponse aux besoins 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et la possibilité d’adapter les plans d’aide à des besoins ponctuels, par le biais d’un abonnement ».
Vous pouvez retrouver le compte rendu complet des 4es assises nationales de l’Aide à domicile en commandant le Journal du Domicile – Spécial Assises 2013.
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