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Laurent Wippern - EHPA Presse

25 avril 2013

Silver économie :Grand-messe pour nouvelle filière

Exercice inédit pour le secteur, ce mercredi 26 avril, réunissant, au ministère de l'économie, à Bercy, industriels, professionnels du grand âge et deux ministres, Arnaud Montebourg et Michèle Delaunay. Tout ce monde au berceau de la silver économie, une nouvelle filière économique au service de l'âge. 

« Nous voulons faire de la France le leader européen de la silver économie. » Michèle Delaunay n’y est pas allée par quatre chemins, ce mercredi 26 avril. Galvanisée, sans doute, par le succès de son initiative pas gagnée d’avance, de réunir dans une même salle des entreprises gérontophiles, PME et multinationales, des professionnels médico-sociaux, et son collègue du redressement productif, Arnaud Montebourg. Une grande opération séduction pour louer, pendant toute une après-midi, les vertus de la silver économie, l’économie du vieillissement, en bon français.

Le pari de la mobilisation est réussi, en tout cas. Il faut dire que les entreprises, surtout celles de gérontechnologies, n’attendaient que ça, elles qui peinent aujourd’hui à rencontrer leur public, elles qui, enfermées dans des expérimentations à petite échelle, peinent aussi à déployer leurs ailes. Elles ont donc pu présenter à loisir leurs réalisations, leurs projets et, à la demande des ministres, leur désidératas.

Dans le rapport très axé gérontechnologie que certains d’entre eux ont rendu à l’occasion, les industriels demandent notamment aux pouvoirs publics de solvabiliser une partie de la demande en fléchant par exemple les aides techniques de l’APA vers les gérontechnologies, d’aider à organiser un circuit de distribution – le vrai nerf de la guerre selon nombre d’entre eux – de communiquer à grande échelle sur ce secteur, de labelliser les meilleurs produits et d’organiser la filière – en clair de désigner un pilote « qui ne soit ni un politique ni un industriel, qui mouille sa chemise et avec obligation de résultats », résume Didier Jardin, président du syndicat national des technologies et services pour l’autonomie (Asipag). En revanche, ils ne réclament pas (trop) de sous. Cela dit, un fonds d’amorçage de 80 millions d’euros sur 4 ans est tout de même d’ores et déjà prévu.

Pour en savoir plus, lisez Le Journal du Domicile de Mai.
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