4 raisons pour lancer un agenda 21
de la longévité dans votre ville

 # 1 : Nécessité de transformer les politiques du vieillissement 

Les révolutions numérique, écologique et démographique sont en train de modifier en profondeur la structure et l’organisation de nos sociétés. Ces trois révolutions interagissent ensemble de telle façon que l’on ne peut pas penser l’une sans intégrer les deux autres.

Pourtant, si les deux premières révolutions sont au cœur du débat public, la dimension démographique demeure encore trop souvent au second plan.

C’est bien l’ensemble de la société qui doit s’impliquer dans cette transition démographique. Et ce changement doit se traduire par l’élaboration de politiques publiques territoriales dont la compétence ne relève plus exclusivement de l’Etat et des départements. Les villes détiennent désormais elles-aussi un rôle fondamental.




 # 2 : Demain, les Maires auront à gérer l’explosion des 75-84 ans 

Durant la décennie 2020-2030, les personnes âgées entre 75-84 ans vont passer de 4,1 millions en 2020 à 6,1 millions en 2030, soit une hausse vertigineuse de 2 millions de personnes (+ 49 % en à peine une décennie).

Évidemment, cette forte croissance des 75-84 aura une conséquence logique : c’est à partir de 2030 que les « plus de 85 ans » vont voir leur nombre exploser à la hausse. La génération des baby-boomers née à partir de 1945 arrivant à l’âge de 75 ans en 2020, atteindra logiquement celui de 85 ans à partir de 2030.

Le défi majeur des deux prochains mandats des Maires consistera avant tout à gérer l’explosion des 75-84 ans, c’est-à-dire la croissance d’une population de seniors actifs, parfois fragiles, mais qui voudra être pleinement intégrée dans la vie et dans la ville.


Aux années 2020-2030 correspond le défi de l’adaptation de la société,
des villes au vieillissement.
A partir de 2030, la France devra affronter le défi de la perte d’autonomie.





 # 3 : Des profils et des besoins plus hétérogènes 

Au XXème siècle, la retraite, c’était le début de la fin de la vie ; au XXIème siècle, la retraite, c’est le début d’une nouvelle vie. Il est aujourd’hui indispensable d’appréhender les questions relatives au processus du vieillissement en tenant compte d’une hétérogénéité des vieillesses.

Il devient désormais habituel de distinguer trois types de personnes âgées dont les besoins et les attentes diffèrent selon le profil avec des modes de vie et des conditions de vie eux aussi divers.




 #4 : Une « nouvelle génération » qui voudra vieillir autrement 

On le sait : cette génération attachée aux valeurs de liberté et d’autonomie, a grandi à l’ère du consumérisme, de la révolution climatique, de la révolution numérique, du bio

Ces retraités « nouvelle génération » vont vouloir construire leur parcours, maîtriser leur destin et dessiner leur vieillesse, ils feront tout pour éviter l’Ehpad et voudront vivre « chez eux ».

Et les attentes et les besoins de ce public sont justement au cœur des compétences de la ville : adaptation des logements, accessibilité de la voierie, activités de loisirs et de bénévolat, participation à la démocratie citoyenne…


Face à ces enjeux, toutes les collectivités locales devront s’emparer du sujet.

L’agenda 21 de la longévité est un outil spécialement conçu pour guider les Maires à définir leurs politiques municipales.

 
 

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